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     Internet : qu'est-ce que c'est ?   Internet est                   l'interconnexion de nombreux networks                 (réseaux). Il est   composé de milliers d'ordinateurs                 en permanence allumés,   reliés entre-eux par différents types de                 liaison   (lignes spécialisées, fibres optiques etc...) et accessibles                   à tout moment. Ces ordinateurs proposent des                   contenus, pour la plupart gratuits, en accès libre. C'est pourquoi                   ils sont appelés "serveurs".  Cette                 plate-forme   d'échange universelle offre la possibilité, quelles                 que   soient les machines (PC, Mac, consoles ou uatres), d’échanger                   entre elles tous types d’informations et de documents (texte,   image,                 son, vidéo). Le croisement matériel de câbles sur   presque toute                 la surface de la planète a donné, par   analogie, le terme de Web                 (toile d'araignée) pour   désigner ce réseau des réseaux.  Il s'agit également d'un espace de   dialogue. La messagerie électronique,                 les forums de   discussion (newsgroups), le "chat" sont devenus les                   concurrents du courrier traditionnel. Internet offre donc différents                   services qui utilisent des règles de transport de données   propres                 à chacun : les sites Web (HTTP), la messagerie   électronique (SMTP)                 et le transfert de fichiers (FTP).      Schéma Internet   
   La circulation des données   A l'origine, à la fin des années 60,   l'armée américaine                 désirait bénéficier d'un système   permettant d'envoyer d'un bout                 du territoire à l'autre   des documents en toute sécurité.  Des scientifiques ont donc mis au   point des règles                 de circulation des données (protocoles)   connues sous le nom de TCP/IP. 
  
    Le premier principe est                       que le document est divisé en nombreux petits paquets   comme                     les pièces d'un puzzle. Chaque paquet est   numéroté et contient                     entre autres les adresses des   machines de départ et d'arrivée.                     Ainsi, si un paquet   est intercepté, il ne suffit pas à connaître                       l'ensemble du message. 
    Le second principe est que                       ces paquets ne doivent pas suivre le même chemin pour   arriver                     à destination. Ils sont donc envoyés via des   circuits différents,                     passent par des ordinateurs   (routeurs) dont le rôle est comparable                     à celui des   échangeurs autoroutiers. Ainsi, il n'est pas possible                       d'intercepter la totalité des paquets pour reconstituer le message. 
    Pour terminer, ces paquets                     se rassemblent sur la machine de destination.  Ceci explique qu'un fichier très   volumineux (comme                 une image par exemple) donc générateur   de nombreux paquets arrive                 progressivement sur nos   écrans lorsque l'on charge une page Web.   Une adresse par ordinateur    Pour                 que   les données puissent arriver à bon port, chaque ordinateur doit                   posséder une adresse unique. Ces adresses (dites IP) sont de la                   forme : x.x.x.x où x est un nombre compris entre 0 et   255 (ex: 192.155.12.4).  Ces adresses sont                   attribuées par un organisme, l'ICANN, au niveau mondial. Comme ces                   séries de chiffres sont difficilement mémorisables et peu   parlantes                 quant aux contenus proposés par les   ordinateurs serveurs, elles                 sont doublées d' un nom de   domaine. Il s'agit de mots séparés par                 des points comme   dans "education.gouv.fr" qui renseigne sur le propriétaire                   et l'origine (fr pour France) du serveur.  C'est ce nom de                   domaine que l'on doit taper dans la barre d'adresses du navigateur                   pour atteindre le serveur et afficher son site web (il est   alors                 souvent précédé de www. pour World Wide Web).   L'accès à Internet est-il libre ?     Si les ressources présentes                   sur Internet sont pour la grande majorité consultables   gratuitement,                 l'accès à Internet lui-même n'est pas   libre.  Vous allez devoir passer par   l'intermédiaire                 d'un fournisseur d'accès (provider),   c'est à dire une entreprise                 ou un organisme possédant   des ordinateurs faisant partie du réseau                 des réseaux   dont la vocation est de vendre le droit de passage aux                   particuliers. Internet peut être ainsi comparé à une autoroute dont                   l'accès est soumis au péage.  Il existe des milliers de   fournisseurs                 d'accès (plus de 200 rien que pour la   France), les plus connus étant                 Wanadoo, Club-internet,   AOL etc... Le principe consiste à se connecter                 par voie   téléphonique au serveur du provider et à partir de là de                   pouvoir atteindre l'ensemble des ressources Internet quelles que                   soient leurs localisations. Ainsi, visiter un site web   indonésien                 ne revient pas à plus cher que consulter le   site du Louvre.  Il y a encore quelques années, les   fournisseurs                 d'accès proposaient un abonnement mensuel   correspondant au droit                 d'accès pour un certain nombre   d'heures, auquel il fallait ajouter                 le prix de la   communication téléphonique. Aujourd'hui, concurrence                   oblige, les types d'offres se sont multipliés au bénéfice des   particuliers                 qui malgré tout peuvent se perdre face à   toutes ces formules :  
  
    abonnement pour un nombre                     d'heures fixe dans le mois 
    forfait connexion + communications                     téléphoniques pour un nombre d'heures fixe dans le mois
     forfait pour un nombre                     d'heures illimité dans le mois etc...  De plus, pour simplifier les   choses,                 sont apparus des fournisseurs d'accès gratuit   (seules les communications                 téléphoniques sont à régler)   comme Free. Il convient donc avant                 de s'abonner de faire   le tour des offres des providers tout en sachant                   qu'elles varient assez souvent. Des revues comme .net font tous                   les mois le point sur les différentes formules d'un grand nombre                   de fournisseurs. Mais avant de s'abonner, il convient   de s'équiper                 en matériel.   L'équipement matériel    En partant du                   principe que vous disposez déjà d'un ordinateur, les deux autres                   conditions classiques pour se connecter à Internet sont :  
  
    une ligne téléphonique 
    un modem  Il existe actuellement                 deux types de ligne téléphonique pour les particuliers :                 le RTC (Réseau Téléphonique   Commuté, soit les lignes standards),                 et RNIS (Réseau   Numérique à Intégration de Services, offre Numeris                 de   France Telecom). Dans le premier                   cas, les données circulent dans le câble sous forme de signaux   analogiques,                 dans le second, sous forme de signaux   numériques. La principale                 différence entre les deux pour   l'utilisateur est la vitesse pouvant                 être atteinte par   les données sur ces lignes car elle influe sur                 le temps   de chargement et d'affichage des pages web.  
  
    Aujourd'hui,                       le RTC autorise des débits allant jusqu'à 56 000 bits/seconde                       (bps), mais d'une part ce taux n'est jamais atteint et   d'autre                     part, durant la connexion, il varie plus ou   moins et peut descendre                     très bas. 
    Les                       lignes Numéris nécessitent des prises spéciales (installées                       par France Telecom) et ont un abonnement plus coûteux. En   contrepartie,                     le débit est constant à 64 000 bps et   assure donc en théorie                     une connexion plus stable.   Pour ces lignes, une carte RNIS est                     utilisée à la   place du modem.  Le modem est un appareil reliant l'ordinateur à une prise téléphonique. Son                 rôle est de convertir (moduler et démoduler)   les signaux                 analogiques arrivant par la ligne RTC en   signaux numériques compatibles                 avec le langage de   l'ordinateur et inversement. Ces modems sont                 soit   externes sous forme de boitiers (environ 75 €, soit environ                   500 F en vrai argent d'avant), soit internes sous forme de cartes                   à insérer dans l'ordinateur (environ 40 €). D'autres types                   de liaisons sont envisageables comme le câble, la fibre   optique                 qui autorisent des débits très importants mais   sont encore assez                 onéreux.  Les offres en haut                   débit de type ADSL (128, 512 ou 1024 bps) sont de plus en                   plus nombreuses. suivant les fournisseurs, l'abonnement mensuel                   (qui est dans tous les cas illimité) varie de 30 à                   45 € avec souvent le prêt gratuit d'un modem spécifique                   (qui à l'achat revient environ à 150 €). L'ADSL utilise la ligne   téléphonique                 classique (RTC) mais ne couvre pas tout le   territoire français.                 Par ailleurs, il ne faut pas   résider à plus de 5 km                 du commutateur téléphonique   local.   L'équipement                 matériel d'une salle multimédia en réseau   Normalement, il faut un modem et                   une ligne téléphonique par ordinateur. Dans ces   conditions, la facture                 risque d'être lourde pour une   salle d'une quinzaine de postes. La solution à envisager dans ce cas                   est l'achat d'un routeur, une sorte de passerelle entre   Internet                 et le réseau local ne nécessitant qu'une ligne   téléphonique (si                 possible ADSL) pour l'ensemble des   postes de la salle. En cas de                 connexions régulières, ce   boitier est à coupler avec un abonnement                 forfaitaire   annuel spécial éducation comme celui proposé par Wanadoo                   (scol@gora ADSL)   Qu'est-ce qu'une carte réseau ?   La carte réseau (appelée Network Interface Card en anglais et notée NIC)     constitue l'interface entre l'ordinateur et le câble du réseau. La     fonction d'une carte réseau est de préparer, d'envoyer et de contrôler     les données sur le réseau. 
 
 La carte réseau possède généralement deux témoins lumineux (LEDs) :  
  La LED verte correspond à l'alimentation de la carte ; La LED orange (10 Mb/s) ou rouge (100 Mb/s) indique une activité du réseau (envoi ou réception de données). Pour préparer les données à envoyer, la carte réseau utilise un transceiver qui transforme les données parallèles en données séries. Chaque carte dispose d'une adresse unique, appelée adresse MAC,     affectée par le constructeur de la carte, ce qui lui permet d'être     identifiée de façon unique dans le monde parmi toutes les autres cartes     réseau.
 
 
 Les cartes réseau disposent de paramètres  qu'il   est possible de configurer. Parmi eux figurent l'interruption   matérielle (IRQ),l'adresse de base du port E/S et l'adresse de base de   la mémoire (DMA). 
 
 Pour garantir la compatibilité entre   l'ordinateur et   le réseau, la carte doit être adaptée à l'architecture   du bus de   données de l'ordinateur et avoir le type de connecteur   approprié au   câblage. Chaque carte est conçue pour s'adapter à un   certain type de   câble. Certaines cartes comprennent plusieurs   connecteurs d'interfaces   (à paramétrer soit avec les cavaliers, soit   avec les DIP, soit de   façon logicielle). Les connecteurs les plus   répandus sont les   connecteurs RJ-45. NB : Certaines topologies réseau propriétaires utilisant la paire   torsadée ont recours au connecteur RJ-11. Ces topologies sont parfois   appelées « pré-10BaseT ».
 
 
 Enfin pour garantir cette compatibilité entre     ordinateur et réseau, la carte doit être compatible avec la structure     interne de l'ordinateur (architecture du bus de données) et avoir un     connecteur adapté à la nature du câblage.    Quel est le rôle de la carte réseau ?   Une carte réseau sert d'interface physique entre     l'ordinateur et le câble. Elle prépare pour le câble réseau les   données   émises par l'ordinateur, les transfère vers un autre   ordinateur et   contrôle le flux de données entre l'ordinateur et le   câble. Elle traduit   aussi les données venant du câble et les traduit   en octets afin que   l'Unité Centrale de l'ordinateur les comprenne.   Ainsi une carte réseau   est une carte d'extension s'insérant dans un   connecteur d'extensions   (slot). 
 La préparation des donnéesLes données se déplacent dans l'ordinateur en   empruntant des chemins appelés «bus». Plusieurs chemins côte à côte font   que les données se déplacent en   parallèle et non en série (les unes à   la suite des autres). 
  Les premiers bus fonctionnaient en 8 bits (8 bits de données transportés à la fois) L'ordinateur PC/AT d'IBM introduit les premiers bus 16 bits Aujourd'hui, la plupart des bus fonctionnent en 32 bits Toutefois sur un câble les données circulent en série (un seul flux   de   bits), en se déplaçant dans un seul sens. L'ordinateur peut envoyer OU recevoir des informations mais il ne peut pas effectuer les deux     simultanément. Ainsi, la carte réseau restructure un groupe de données     arrivant en parallèle en données circulant en série (1 bit).
 
 
 Pour cela, les signaux numériques sont   transformés   en signaux électriques ou optiques susceptibles de voyager   sur les   câbles du réseau. Le dispositif chargé de cette traduction   est le Transceiver.    Le rôle d'identificateur   
   La carte traduit les données et indique son adresse au reste du     réseau afin de pouvoir être distinguée des autres cartes du réseau.  Adresses MAC : définies par l'IEEE (Institute of Electrical   and   Electronics Engineer) qui attribue des plages d'adresses à chaque     fabriquant de cartes réseau.  Elles sont inscrites sur les puces des cartes : procédure     appelée « Gravure de l'adresse sur la carte ». Par conséquent, chaque     carte a une adresse MAC UNIQUE sur le réseau. Les autres fonctions de la carte réseau   L'ordinateur et la carte doivent communiquer afin que     les données puissent passer de l'un vers l'autre. L'ordinateur affecte     ainsi une partie de sa mémoire aux cartes munies d'un Accès Direct à   la   Mémoire (DMA : Direct Access Memory).
 
 La carte indique qu'un autre ordinateur demande des données à l'ordinateur qui la contient. Le bus de l'ordinateur transfère les données depuis la mémoire de l'ordinateur vers la carte réseau.
 
 
 Si les données circulent plus vite que la carte     ne peut les traiter, elles sont placées dans la mémoire tampon   affectée à   la carte (RAM) dans laquelle elles sont stockées   temporairement pendant   l'émission et la réception des données.  Envoi et contrôle des données
   Avant que la carte émettrice envoie les données, elle     dialogue électroniquement avec la carte réceptrice pour s'accorder sur     les points suivants :  
   Taille maximale des groupes de données à envoyer  Volume de données à envoyer avant confirmation  Intervalles de temps entre les transmissions partielles de données  Délai d'attente avant envoi de la confirmation  Quantité que chaque carte peut contenir avant débordement  Vitesse de transmission des données Si une carte plus récente, donc plus perfectionnée, communique avec     une carte plus lente, elles doivent trouver une vitesse de transmission     commune. Certaines cartes ont des circuits leur permettant de   s'adapter   au débit d'une carte plus lente.
 
 
 Il y a donc acceptation et ajustement des   paramètres   propres à chacune des deux cartes avant émission et   réception des   données.
   Paramètres de configuration de la carte    Les cartes réseau sont munies d'options de configuration. Entre autres :  
  Interruption (IRQ): Dans la plupart des cas, ce sont les IRQ 3 et 5   qui sont attribués aux   cartes réseau. L'IRQ 5 est même conseillé   (s'il est disponible !) et la   plupart des cartes l'utilisent comme   paramètre par défaut. Adresse de base du port d'entrée/sortie (E/S) : Chaque   périphérique doit utiliser une adresse de base différente pour le port   correspondant. Adresse de base de la mémoire : Elle désigne un emplacement de la   mémoire vive (RAM) de l'ordinateur.   La carte utilise cet emplacement   comme tampon pour les données qui   entrent et qui sortent. Ce paramètre   est parfois appelé « adresse de   début » (RAM Start Address). En   général, l'adresse de base de la mémoire   pour une carte réseau est   D8000. Le dernier 0 est parfois supprimé pour   certaine carte réseau.   Il est essentiel de prendre soin de ne pas   sélectionner une adresse de   base déjà utilisée par un autre   périphérique. A noter toutefois que   certaines cartes réseau n'ont pas de   réglage pour l'adresse de base de   la mémoire car elles n'utilisent pas   les adresses RAM de la machine.  Le transceiver 
 Remarque : il est possible de configurer la carte de   manière   logicielle. Les paramètres doivent correspondre avec la   disposition des   cavaliers ou des commutateurs DIP (Dual Inline   Package) situés sur la   carte réseau. Les réglages sont fournis avec la   documentation de la   carte. Beaucoup de cartes récentes sont en PnP   (Plug and Play). Cela   dispense de configurer la carte à la main mais   peut parfois être gênant   (apparition de conflits) auquel cas il est   généralement agréable de   pouvoir désactiver l'option PnP et configurer   la carte "à la main".
   Cartes réseau Ethernet   La plupart des cartes réseau destinées au grand public sont des cartes   Ethernet.   Elles utilisent comme support de communication des paires   torsadées (8   fils en cuivre), disposant à chaque extrémité de prises   RJ45. 
 Les trois standards Ethernet (norme 802.3) les plus courants correspondent aux trois débits les plus fréquemment rencontrés :
 
  Le 10Base-T permet un débit maximal de 10 Mbit/s.   Le   câble RJ45 peut alors mesurer jusqu'à une centaine de mètres et   seuls 4   des 8 fils sont utilisés. Le 100Base-TX permet un débit maximal de 100   Mbit/s. Il   est également appelé Fast Ethernet et est désormais   supporté par la   quasi-totalité des cartes réseau. Comme pour le   10Base-T, le câble RJ45   peut alors mesurer jusqu'à une centaine de   mètres et seuls 4 des 8 fils   sont utilisés. Le 1000Base-T permet un débit maximal de 1 000   Mbit/s.   Il est également appelé Gigabit Ethernet et se démocratise   rapidement.   Pour que le réseau fonctionne correctement, le câble RJ45   peut toujours   mesurer jusqu'à 100 m, mais doit être de bonne qualité.   Cette fois, les 8   fils sont utilisés. Afin d'étendre les distances maximales, d'autres   normes Ethernet existent : elles utilisent dans la plupart des cas de   la fibre optique comme support de communication. Pour relier deux ordinateurs en réseau, un câble   RJ45 spécifique   suffit : il s'agit d'un câble « croisé » dont on   branche simplement les   extrémités dans chaque carte. Pour relier plus   de deux machines, on   utilise un matériel nommé hub ou switch: une   extrémité du câble sera alors branchée sur l'ordinateur alors que     l'autre sera relié au switch. Les deux caractéristiques fondamentales     d'un switch sont sa vitesse (compatibilité 10Base-T, 100Base-TX et/ou     1000Base-T) et son nombre de ports (nombre de prises RJ-45).
   
   C'est quoi le WI-FI ?    Le Wi-Fi est une technologie de réseau   informatique   sans fil  mise en place pour fonctionner en réseau   interne et, depuis,   devenue un moyen  d'accès à haut débit à Internet.   Il est basé sur la   norme IEEE 802.11 (ISO/CEI  8802-11). La norme   IEEE 802.11 (ISO/CEI   8802-11) est un standard  international décrivant   les caractéristiques   d'un réseau local sans fil (WLAN).  Le nom Wi-Fi   correspond   initialement au nom donné à la certification délivrée  par la   WECA   (Wireless Ethernet Compatibility Alliance), l'organisme chargé de      maintenir l'interopérabilité entre les matériels répondant à la norme     802.11.  Par abus de langage (et pour des raisons de marketing) le nom     de la norme se  confond aujourd'hui avec le nom de la certification     (c'est du moins le cas en  France, en Espagne et aux États-Unis). Ainsi     un réseau Wi-Fi est en réalité un  réseau répondant à la norme 802.11.     Dans d'autres pays (en Allemagne par  exemple) de tels réseaux sont     correctement nommés WLAN.
 Grâce au Wi-Fi, il est possible de   créer des réseaux locaux sans fil   à haut  débit. Dans la pratique, le   Wi-Fi permet de relier des   ordinateurs portables,  des machines de   bureau, des assistants   personnels (PDA) ou même des  périphériques à une   liaison haut débit   (de 11 Mbit/s en 802.11b à 54 Mbit/s en  802.11a/g)   sur un rayon de   plusieurs dizaines de mètres en intérieur  (généralement   entre une   vingtaine et une cinquantaine de mètres). Dans un    environnement   ouvert la portée peut atteindre plusieurs centaines de   mètres  voire   dans des conditions optimales plusieurs dizaines de   kilomètres (pour   la  'variante' WIMAX ou avec des antennes   directionnelles).
 
 Ainsi, des fournisseurs d'accès internet   commencent à irriguer des   zones à forte  concentration d'utilisateurs   (gares, aéroports, hôtels,   trains, etc.) avec des  réseaux sans fil   connectés à Internet. Ces   zones d'accès sont appelées « hot  spots ».
 
 Les iBooks d'Apple, Inc. furent, en 1999, parmi les premiers     ordinateurs grand  public à proposer un équipement Wi-Fi intégré (sous     le nom d'Airport), bientôt  suivis par le reste de la gamme. À partir   de   2003, on voit aussi apparaître des  modèles de PC portables bâtis     autour de la technologie Intel Centrino, qui leur  permettent une     intégration similaire. Les autres modèles de PC doivent encore      s'équiper d'une carte d'extension adaptée (PCMCIA, USB, Compact Flash,     SD, PCI,  MiniPCI, etc.).
   Cartes réseau Wi-Fi   Les réseaux sans fil Wi-Fi (Wireless Fidelity) ou WLAN (Wireless Local   Area Network) fonctionnent sur les mêmes principes que   les réseaux   Ethernet filaires. Une carte réseau Wi-Fi doit être   installée sur   chaque ordinateur du réseau sans fil. Cette carte peut   être   directement incluse dans la carte mère (cas de nombreux portables),     mais peut également se trouver sous la forme d'une carte PCI ou d'une   clé USB. Une antenne, parfois intégrée dans la carte, permet l'envoi et   la réception des signaux. 
 Il est possible de relier deux machines directement par Wi-Fi (on     parle alors d'architecture ad hoc). Comme en Ethernet filaire, pour     relier plus de deux machines, on utilise généralement un matériel     spécifique, appelé routeur Wi-Fi (ou point d'accès). Ce dernier dispose     d'une à trois antennes afin d'optimiser l'envoi et la réception des     signaux. En outre, il possède au moins un port RJ45 afin de pouvoir le     relier à un réseau Ethernet filaire (généralement compatible     100Base-TX). On parle alors d'architecture de type infrastructure.
 
 Plusieurs normes Wi-Fi ont été mises en oeuvre afin d'augmenter progressivement la portée et la vitesse des échanges :
 
   Ainsi, le 802.11b permet un débit théorique   jusqu'à 11   Mbit/s (environ 6 Mbit/s réel) pour une portée maximale de   300 m (en   intérieur, cette portée est toutefois généralement limitée à   quelques   dizaines de mètres). Tous les ordinateurs grand public, les   PDA ou les   smartphones équipés de cartes Wi-Fi sont au moins   compatibles avec cette   norme.  Le 802.11g permet un débit théorique maximal de   54   Mbit/s (environ 25 Mbit/s réel). Le 802.11g a une compatibilité     ascendante avec la norme 802.11b, ce qui signifie que des matériels     conformes à la norme 802.11g peuvent fonctionner en 802.11b.  Le 802.11n, dit également WWiSE (World-Wide   Spectrum   Efficiency) ou TGn Sync, est une norme finalisée en 2008. Le   débit   théorique atteint les 600 Mbit/s (débit réel de 100 Mbit/s dans   un rayon   de 90 m) grâce aux technologies MIMO (Multiple-Input   Multiple-Output)   et OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing).   Depuis 2006, des   équipements qualifiés généralement de pré-N sont   disponibles. Ils   mettent en oeuvre la technologie MIMO d'une façon   propriétaire, plus ou   moins éloignée de la norme 802.11n finale. 
   Le Bluetooth qu'est-ce que c'est et comment ça marche ?   Le Bluetooth est une technologie de réseau personnel sans fil permettant à des appareils électroniques, comme les téléphones portables, d’échanger des données à courte distance. Appliquée à la téléphonie mobile, elle a eu des répercussions pratiques importantes.   Caractéristiques techniques du Bluetooth   Contrairement à la technologie infra rouge qui utilise les rayons lumineux pour transmettre des données, le Bluetooth utilise des ondes radio et permet un débit beaucoup plus important     allant de 1Mbit/s à 20 Mbit/s. Il a donc rendu possible la transmission     de fichiers de taille importante tels que des photos, de la musique ou     des fichiers MP3 entre deux téléphones portables.   Répercussions en matière de téléphonie mobile   La conversion des téléphones portables à la technologie Bluetooth, en plus d’avoir considérablement amélioré la connexion entre deux mobiles, a permis le développement d’accessoires comme les oreillettes sans fil. La technologie Bluetooth a permis également de raccorder des téléphones portables non équipés de puces GPS à une antenne GPS pour que celle-ci leur transmette les signaux satellites. Il existe également des casques stéréo Bluetooth connectables à des téléphones portables. Il est donc possible d’écouter des fichiers MP3 sans avoir à effectuer de manipulations sur son téléphone portable et surtout sans fil !   Qu'est ce que le DHCP ?   ynamic Host Configuration Protocol (DHCP) est un terme anglais désignant     un protocole réseau dont le rôle est d'assurer la configuration     automatique des paramètres IP d'une station, notamment en lui assignant     automatiquement une adresse IP et un masque de sous-réseau. DHCP peut     aussi configurer l'adresse de la passerelle par défaut, des serveurs   de   noms DNS et des serveurs de noms NBNS (connus sous le noms de   serveurs   WINS sur les réseaux de la société Microsoft).    C'est quoi TCP/IP ? À quoi ça sert ? Comment ça marche ?   Si vous vous baladez sur Internet, vous avez dû, à un moment ou à un autre, entendre parler de TCP/IP. Qu'est-ce que c'est que cette bête ? Cette page est un peu longue, mais une fois terminée, vous aurez compris ce que sont IP, UDP, TCP et à quoi ils servent.   TCP/IP est un protocole, c'est à dire des règles de communication.   IP   Commençons par IP (nous verrons TCP par la suite). 
  
    
      | IP signifie Internet Protocol : littéralement "le protocole d'Internet". C'est le principal protocole utilisé sur Internet. Internet signifie Inter-networks, c'est à dire "entre réseaux". Internet est l'interconnexion des réseaux de la planète.
 Le protocole IP permet aux ordinateurs reliés à ces réseaux de dialoguer entre eux.
 |  Faisons un parallèle avec la poste. Quand vous voulez envoyer une lettre par la poste: 
  vous placez votre lettre dans une enveloppe,sur le recto vous inscrivez l'adresse du destinataire,au dos, vous écrivez l'adresse de l'expéditeur (la votre) 
   Ce sont des règles utilisées par tout le monde. C'est un protocole. Sur Internet, c'est à peu près la   même chose:  chaque message (chaque petit paquet de données) est   enveloppé par IP  qui y ajoute différentes informations:     L'adresse IP est une adresse unique attribuée à chaque ordinateur sur Internet (c'est-à-dire qu'il n'existe    pas sur Internet deux ordinateurs ayant la même adresse IP). De même, l'adresse postale (nom,   prénom, rue,  numéro, code postal et ville) permet d'identifier de   manière unique un  destinataire.   Tout comme avec l'adresse postale,   il faut  connaître au préalable l'adresse IP de l'ordinateur avec lequel   vous  voulez communiquer. L'adresse IP se présente le plus   souvent sous  forme de 4 nombres (entre 0 et 255) séparés par des   points. Par  exemple: 204.35.129.3   Le routage IP   Pour envoyer votre lettre, vous la postez  dans la boîte aux lettres la   plus proche. Ce courrier est relevé,  envoyé au centre de tri de votre   ville, puis transmis à d'autres  centres de tri jusqu'à atteindre le   destinataire.   
   C'est la même chose sur Internet ! Vous déposez le paquet IP sur   l'ordinateur le  plus proche (celui de votre fournisseur d'accès en   général). Le paquet  IP va transiter d'ordinateur en ordinateur jusqu'à   atteindre le  destinataire.   
   Les ports   Bien ! Avec IP, nous avons de quoi envoyer et recevoir des paquets de données d'un ordinateur à l'autre. Imaginons maintenant que nous ayons   plusieurs  programmes qui fonctionnent en même temps sur le même   ordinateur: un  navigateur, un logiciel d'email et un logiciel pour   écouter la radio  sur Internet. Si l'ordinateur reçoit un paquet IP, comment savoir à quel logiciel donner ce paquet IP ?   
     Comment savoir à quel logiciel est destiné ce paquet IP ?Le navigateur, le logiciel de radio ou le logiciel d'email ?
   C'est un problème sérieux ! On pourrait attribuer un numéro unique à chaque logiciel dans l'ordinateur. Il suffirait alors de mettre ce numéro dans chaque paquet IP pour pouvoir s'adresser à tel ou tel logiciel. On appelle ces numéros des ports (pensez aux "portes" d'une maison: à une adresse donnée, on va pouvoir    déposer les lettres à différentes portes à cette adresse).   
     Avec la poste, à une même adresse, on peut s'adresserà différentes personnes en indiquant un numéro de porte.
   
     De même, à une même adresse IP, on peut s'adresser à différents logicielsen précisant le numéro de port (ici: 3).
   Ainsi, l'adresse IP permet de s'adresser à un ordinateur donné, et le numéro de port permet de s'adresser à un logiciel particulier sur cet ordinateur. 
 "Mais TCP/IP ?". On y vient, on y vient... patience. UDP/IP est un protocole qui permet justement d'utiliser des numéros de ports en plus des adresses IP (On l'appelle UDP/IP car il fonctionne au dessus d'IP). IP s'occupe des adresses IP et UDP s'occupe des ports.   Avec le protocole IP on pouvait envoyer des données d'un ordinateur A à un ordinateur B.   
   Avec UDP/IP, on peut être plus précis: on envoie des données d'une application x sur l'ordinateur A vers une application y sur l'ordinateur B. Par exemple, votre navigateur peut envoyer un message à un serveur HTTP (un serveur Web):   
   
  Chaque couche (UDP et IP) va ajouter ses informations.Les informations de IP vont permettre d'acheminer le paquet à destination du bon ordinateur. Une fois arrivé à l'ordinateur en question, la couche UDP va délivrer le paquet au bon logiciel (ici: au serveur HTTP).
Les deux logiciels se contentent d'émettre et de recevoir des données ("Hello !"). Les couches UDP et IP en dessous s'occupent de tout. Ce couple (199.7.55.3:1057, 204.66.224.82:80) est appelé un socket. Un socket identifie de façon unique une communication entre deux logiciels.     TCP   Bon... on peut maintenant faire communiquer 2 logiciels situés sur des ordinateurs différents. Mais il y a encore de petits problèmes: 
  Quand vous envoyez un paquet IP sur Internet, il passe par des dizaines d'ordinateurs. Et il arrive que des paquets IP se perdent ou arrivent en double exemplaire.Ça peut être gênant : imaginez un ordre de débit sur votre   compte bancaire arrivant deux fois ou un ordre de crédit perdu !
Même si le paquet arrive à destination, rien ne vous permet de savoir si le paquet est bien arrivé (aucun accusé de réception).La taille des paquets IP est limitée (environ 1500 octets).Comment faire pour envoyer la photo JPEG du petit dernier qui fait 62000 octets ? (la photo... pas le bébé).
 C'est pour cela qu'a été conçu TCP. TCP est capable: 
  de faire tout ce que UDP sait faire (ports).de vérifier que le destinataire est prêt à recevoir les données.de découper les gros paquets de données en paquets plus petits pour que IP les acceptede numéroter les paquets, et à la réception de vérifier qu'ils sont tous bien arrivés, de redemander les paquets manquants et de les réassembler avant de les donner aux logiciels. Des accusés de réception sont    envoyés pour prévenir l'expéditeur que les données sont bien arrivées.   Par exemple, pour envoyer le message "Salut, comment ça va ?", voilà ce que fait TCP (Chaque flèche représente 1 paquet IP):   
   A l'arrivée, sur l'ordinateur 204.66.224.82, la couche TCP reconstitue le message "Salut, comment ça va ?" à partir des 3 paquets IP reçus et le donne au logiciel qui est sur le port 80.
   Pour conclure TCP/IP   Pas mal tout ça, hein ? Avec TCP/IP, on peut maintenant communiquer de façon fiable entre logiciels situés sur des ordinateurs différents. TCP/IP est utilisé pour des tas de choses: 
  Dans votre navigateur, le protocole HTTP utilise le protocole TCP/IP pour envoyer et recevoir des pages HTML, des images GIF, JPG et toutes sortes d'autres données. 
  FTP est un protocole qui permet d'envoyer et recevoir des fichiers. Il utilise également TCP/IP. 
  Votre logiciel de courrier électronique utilise les protocoles SMTP et POP3 pour envoyer et recevoir des emails. SMTP et POP3 utilisent eux aussi TCP/IP. 
  Votre navigateur (et d'autres logiciels) utilisent le protocole DNS pour   trouver l'adresse IP d'un ordinateur à partir de son nom (par  exemple,   de trouver 216.32.74.52 à partir de 'www.yahoo.com'). Le  protocole DNS   utilise UDP/IP et TCP/IP en fonction de ses besoins. Il existe ainsi des centaines de protocoles différents qui utilisent TCP/IP ou UDP/IP. L'avantage de TCP sur UDP est que TCP permet des communications fiables. L'inconvénient est qu'il nécessite une négociation ("Bonjour, prêt à communiquer ?" etc.), ce qui prend du temps.   |